On voit bien les deux arbres portant les pignons, ainsi que les fourchettes de sélection montées sur leur guide. Les trois tétons que l'on distingue en avant-plan prennent place dans les gorges du barillet de sélection qu'on ne voit pas sur la photo. Le sélecteur activera l'étoile de sélection qui fera tourner le barillet de sélection, lequel bougera les fourchettes pour solidariser le bon pignon fou avec le bon pignon solidaire de l'arbre. Elle est pas belle la vie ?
Ok, dit comme ça c'est incompréhensible, on essaiera d'illustrer plus tard.
Ah, et puis pourquoi plus tard d'abord : voici une vue du tambour de sélection dans les gorges duquel prennent place les tétons des fourchettes de sélection.
Lorsqu'on actionne le sélecteur, celui-ci fait tourner le tambour d'un cran via l'axe de sélection (qu'on ne voit pas sur la photo). Le tambour tourne d'un cran, amenant les fourchettes dans la position correspondant à la vitesse sélectionnée. Les fourchettes déplacent les pignons fous de manière à solidariser celui qui va bien avec le pignon fixe qui va bien. Ainsi le bon rapport est sélectionné.
Toujours pas clair ? Comment ça toujours pas clair ? Pffftttt, là il faut des travaux pratiques et/ou un très grand pédagogue, ce qui n'est pas le cas de votre serviteur. M'enfin, votre serviteur ne reculant devant rien pour ce qui est de l'édification des masses populaires, voici une tentative d'explications en images:
Capito ? Non ? Bon, tant pis, on reprend là où s'était arrêté. L'autre face des arbres et pignons :
Quand on regarde de près, on voit que certains pignons sont plus usés que d'autres. Par exemple le pignon de 5ème est plutôt marqué. Devinez duquel il s'agit ?
D'encore plus près, on voit encore mieux les marques d'usure :
Les lois mécaniques étant respectées, on constate que son vis-à-vis est lui aussi quelque peu fatigué :
Un démontage en règle de la boite s'impose pour contrôler l'état de chaque pièce. Voilà ce que ça donne :
Les cotes des arbres sont mesurées. Elles sont encore dans les tolérances. Par contre on découvre que le pignon de quatrième commence lui-aussi à montrer des signes de fatigue :
Et on confirme bien la mort de ceux de cinquième :
Bon, il va falloir sortir le portefeuille car la probabilité de trouver des pignons d'occasion en bon état est peu élevée, donc on remplacera les pignons usés par des pièces neuves, et M. Honda n'est pas ennemi de ses intérêts !
Au bilan on changera :
- pignon de 4ème arbre primaire ;
- pignon de 4ème arbre secondaire ;
- pignon de 5ème arbre primaire ;
- pignon de 5ème arbre secondaire.
...pour la modique somme d'environ 400 euros !!! Gaaaaaargllllllll...